LIVRES DE JEAN-PIERRE

Ces innocents écrits sont un passe-temps de fin de vie (afin de ne pas se rétrécir), peut-être aussi une manière de traduire des rêves restés inconscients (mais rien que d'oser écrire est déjà trop ambitieux), certainement une façon d'exprimer la nature autour de soi avec son immense diversité, sa merveilleuse beauté comme sa tragique absurdité. Ces textes s'intéressent à cette frontière délicate où l'homme conscient affronte l'homme animal. Pour Jean-Pierre, nous sommes observateurs et l'univers n'existe que par notre observation. L'art, comme la recherche poétique, laisse des traces et, comme disait Jean Onimus, ce sont ces traces qui font penser que l'Univers ne peut pas être vide, livré au hasard, sans but. Ce sont ces traces qui introduisent cette notion essentielle d'un Univers en devenir permanent, un Univers en perpétuel état de transition vers un " toujours-plus-être ".

Tous ces livres sont accessibles gratuitement en numérique au format pdf
(cliquer simplement sur le titre).

 

Les histoires d'Ernest et d'Ernestine Tome 1 : Il faut imaginer une grande chambre dans une maison abritée par un tilleul. C'est le soir, les enfants sont rassemblés autour de leur grand-maman. Ils attendent l'histoire qu'elle imagine chaque jour pour leur permettre de dormir avec un rêve nouveau. C'est comme cela que tout commence. Au fil des paroles, la ferme s'anime, un petit drame se prépare qu'Ernestine, la cane, saura résoudre. N'est-elle pas celle qui dirige tout sans en donner l'impression ? D'ailleurs Gros Cochon Pigou est suffisamment balourd pour croire tout ce qu'elle veut bien lui raconter. Quant à Hamilcar, le chat, son principal souci est la sieste qu'il apprécie particulièrement sur les genoux de Marie, la petite fille de la ferme. Editions Edilivre, 2011.

Les histoires d'Ernest et Ernestine Tome 2 : Les contes du tome 1 invite à d’auters aventures pour Ernest, Ernestine et bien sûr la petite fille et son chat doudou qu’elle appelle Hamilcar. Non édité, mais accès facile au pdf. Non édité.

La colonie de la cabane (roman) : C'est l'histoire d'un marmotton curieux qui naît un jour de printemps dans un vallon de montagne. Avec son copain, Marmotti va découvrir la vie avec ses joies et ses dangers. Ensemble ils émigreront pour fonder une nouvelle colonie. Ils seront surpris par l'arrivée des moutons mais sauront, mais sauront se faire adopter par les chiens du berger. L'arrivée de Camille, une petite fille venue passer ses vacances dans la montagne, va créer dans le vallon un mouvement d'amitié qui sera à l'origine de la colonie de la cabane. Elle apprendra à jouer le jeu de touche à tout avec les marmottes, sauvera un aiglon et même un petit louveteau. Même l'hermine, pourtant très discrète, apprendra à l'aimer. Editions Le Manuscrit, 2005.

Éclats de vie (contes) : Les contes présentés dans ce livre sont comme des éclats de vie. L'adoption du petit coucou par des parents qui ne sont pas les siens, le dialogue d'une petite fille et d'une coccinelle, l'amitié d'un grillon porte-bonheur, l'orgueil d'une araignée, l'amour déplacé d'un renard, le défi du mouton ange gardien, la légèreté de la vie face à un cataclysme naturel, les thèmes ne manquent pas pour nous faire regarder la nature avec les yeux d'un enfant. On comprend mieux alors l'ermite, retiré dans la montagne, qui s'émerveille d'un petit rien, comme un simple coucher de soleil. En cherchant à réveiller nos sens embrumés, ces contes nous font sentir la beauté de la vie et aussi sa dureté. Dans cette promenade au sein de la nature, ces contes s'adressent aux grands comme aux petits. (Editions Le Manuscrit, 2006).

Camille bergère (roman) : C'est la suite de la "Colonie de la cabane". Camille adolescente rêve de la montagne de son enfance. Elle décide de faire la bergère pour un été. Dans la solitude de la montagne, elle retrouve les rêves et les joies de la petite fille qu'elle a été. L'arrivée d'un jeune alpiniste, Alatiel, bouscule cette solitude. Un merveilleux amour naît et grandit jusqu'à la communion finale. Mais le berger voisin va interrompre ce bonheur en forçant Camille à se donner à lui. La jalousie d'Alatiel entraîne la rupture du couple. Il faudra un enfant et du temps pour que le couple puisse se reformer. Camille et Alatiel se retrouvent dans le vallon d'alpage avec la complicité d'un loup.(Editions Le Manuscrit, 2006)

La Déchirure (roman) : L’éditeur a fait le commentaire suivant sur ce livre : "Camille rayonne de bonheur, jusqu'au jour où elle découvre que ses deux enfants n'ont pas le même père. Plusieurs années auparavant, elle a en effet connu parallèlement deux hommes : l'un qu'elle aimait de tout son être, l'autre auquel elle s'était donnée, après y avoir été contrainte. Quel sera le destin réservé à ces jumeaux séparés dès leur plus jeune âge ? Une rencontre inattendue, une histoire d'amour unique... !" (Editions Le Manuscrit, 2008)

L'Eveil d'Odin (roman science-fiction) : Et si le " World Wide Web ", la " toile ", cet ensemble de services qui accompagnent et animent la vie de tous les jours sur votre ordinateur ou votre téléphone portable, devenait intelligent, suffisamment intelligent pour acquérir une conscience ? Mais alors que pourrait être cette conscience ? Verra-t-on émerger une conscience universelle alimentée par l'ensemble des consciences humaines, marquant ainsi l'avènement d'une démocratie totale ? Verra-t-on peut-être naître un monstre qui asservira progressivement l'humanité, lui ôtant tout pouvoir de contrôle et l'amenant peut-être à sa fin ? Ce qui est sûr, c'est que cet organisme en cours de formation prend petit à petit le contrôle de toutes les décisions humaines, les orientant ainsi à son profit. Mais quel est son but ? Alors que tout semble perdu, une jeune femme, Louella, saura faire comprendre à Odin les trois valeurs essentielles de la vie : l'Innocence, l'Amour et la Beauté. Ainsi la société va pouvoir continuer à évoluer vers cette démocratie totale qui interdit par essence toute forme de dictature. (Editions Le Manuscrit, 2009)

L'envoûtement de Gwendoline : C'est en jouant avec une bande endiablée de petits chamois de l'année, des cabris, que Gwendoline découvre la montagne et apprend l'esclade. Adoptée par la Bréhaigne, leader de la harde, la petite fille vit des moments splendides qui lui font prendre conscience du mystère et de la beauté de la nature. Elle crée autour d'elle une amitié qui rayonne dans tout le vallon des Gentianes, depuis les bords du lac des Mille Couleurs jusqu'au col des Runes, un endroit soupçonné de maléfices par Mélezen, le berger. Le maléfice finit pourtant par sévir lorsqu'elle découvre la force animale de l'instinct humain. (Editions Bénévent, 2009)

La danse de la nuit "enlunée" (roman) : avec le commentaire suivant de l’éditeur : « Une œuvre empreinte de nostalgie et surprenante de tendresse, dont on ressort comme d’un rêve éveillé. Jean-Pierre Onimus nous embarque pour un voyage enchanteur et touchant, où le temps et l’imaginaire s’entremêlent en un tourbillon aussi magique que poétique. On se laisse aspirer à l’instar de ses attachants personnages ». L'enfance et la vieillesse sont deux âges extrêmes où aucune inhibition ne restreint le pouvoir de création, les rêves les plus fous émergent sans contrainte. Alors quand une grand-mère se penche vers son petit-fils pour lui raconter un conte, tout devient possible. La vieille Camille a deux petits-enfants : Rémi, un petit garçon et Olalie, une jeune fille adolescente. Le conte qu'elle imagine commence sous un tilleul, compagnon inséparable d'une vieille maison provençale. C'est la fin du printemps, les dernières lucioles s'éteignent et les cigales commencent à chanter avec le soleil d'été. Un joli garçon tout blond volette dans le tilleul grâce à ses ailes de libellule, c'est un elfe qui adore plus que tout faire des farces mais qui, pour son malheur, tombe amoureux d'une jeune fille humaine. La décision d'appeler cette dernière Olalie va provoquer le drame, le conte se mélange avec les souvenirs ou les désirs inconscients de chacun. Des rêves étranges surgissent dans la nuit que l'on retrouve le lendemain sous le tilleul. L'histoire se développe ainsi au fil des discussions comme un jeu d'images. Mais cela va devenir un cauchemar pour la vraie Olalie. Le souvenir d'un vieux traumatisme subi dans son enfance et enfoui au fond de sa mémoire se réveille. La douleur ressentie l'amène au bord du suicide et provoque un terrible accident. C'est grâce à son petit frère et la marque qu'a laissée le conte dans sa conscience qu'elle peut se réveiller du coma profond dans lequel elle se trouve plongée. La mémoire revenue lui permet alors de raconter son traumatisme et ainsi d'amorcer un processus psychique de réhabilitation. Le séjour organisé par sa grand-mère sur les lieux du traumatisme, dans un petit village de montagne, la guérira définitivement. Les barrières qui lui interdisaient l'accès à l'amour tombent, la vie s'ouvre enfin, elle peut entrer dans sa vie de femme. (Editions Publibook, 2009)

Effleurements (contes érotiques) :  Libertinage absurde au gré d'une imagination débridée. C'est en ouvrant nos sens et en analysant la moindre sensation qui nous touche que notre imagination peut s'envoler. Ainsi un simple effleurement réel ou imaginaire constitue souvent le germe d'un rêve étonnant, parfois même un rêve brutalement érotique. (Editions Lulu)

La confusion d'être (roman philosophique). Dans la montagne, il est un mélèze qui a défié la nature pour grandir en plein vent, près d’un lac, là où jamais aucun arbre n’avait jamais poussé. Chaque année de sa vie, Marcel est venu rendre hommage à ce mélèze opiniâtre. C’est là qu’il décide de mettre fin à ses jours et d’écrire ses dernières pensées. C’était sans compter sur deux randonneurs, Andrée et Gabriel, qui le retrouvent à moitié mort et lui sauvent la vie. Bloqués par la tempête, ces trois personnages vont vivre une aventure spirituelle hors du commun, car le huis clos qui s’installe dans un petit refuge perdu va être l’occasion d’une réflexion profonde sur la vie et l’évolution, l’amour et la mort, le désir et la possession. Et pour Marcel, de renouer un lien avec la vie qu’il croyait à jamais perdu. Comment aimer avec sincérité ? Quelle est la place de l’Homme dans l’évolution ? Les religions nous servent-elles à grandir et à cultiver l’amour ? Pourquoi Andrée ressent-elle une telle attirance pour ce vieillard à demi mort et sa vie jetée dans la tempête comme un testament philosophique écrit sur un cahier rouge à moitié déchiré par le vent ? Et que veut donc ce chamois, symbole de vie et de quiétude ? À ces questions, Marcel cherche les réponses dans l’observation de la nature. Pour comprendre, pour apprendre. Pour enfin sortir de cette confusion d’être qui cause tant de souffrances à l’intérieur et à l’extérieur des cœurs humains. (Editions Publibook, 2011)

Pour une foi au monde ou Promenade dans le jardin secret de la conscience :  La conscience ne se laisse pas aborder facilement, la spiritualité qu'elle cache inquiète ; par son questionnement sur la perception qu'elle a d'elle-même, elle peut divaguer et perdre la maîtrise de soi. Souvent on la considère comme une nuisance et on cherche à s'en protéger en se plongeant dans les multiples activités qu'offre le monde ou plus traditionnellement on la confie à un Dieu souverain qui en prendra soin. Cette mystérieuse conscience possède une puissance, une force qui peut vous emmener bien au-delà du réel, vers le tout immense du cosmos, là où le temps s'arrête. Souvent une simple petite fleur dont le bleu profond a attiré votre regard suffit. Cette conscience a-t-elle une réalité biologique ? Ne serait-elle pas plutôt un effet secondaire, non voulu, du développement de la culture. Elle émergerait ainsi des savoirs culturels de l'humanité, ouvrant ainsi la possibilité d'une hyperconscience supportée par l'ensemble des consciences individuelles. Il se dégage de cette hypothèse une force, un élan vital qui implique l'univers dans son entièreté. (Edité chez Edilivre)

Au-delà des mythes et des croyances, une conscience en devenir : reprise et analyse complémentaire du livre "Pour une foi au monde". Cet essai, écrit par son fils Jean-Pierre, s'inscrit dans la pensée de Jean Onimus. L’évaporation des croyances et des mythes ouvre la porte sur un monde nouveau où la Pensée peut se développer sans contrainte. Que trouve-t-on au-delà de la dernière croyance ? Peut-être simplement le vide qui mène au néant ou au contraire l’avenir de l’homme qui s’ouvre à notre enthousiasme ! Tout devient alors possible, rien ne vient plus brider la liberté d’étudier, de découvrir, d’inventer, de créer finalement ! C’est dans ce développement foisonnant de la culture, qu’il soit scientifique, littéraire, poétique, etc. que se niche la source de l’évolution de la conscience et de la morale qu’elle sous-tend. (Édité par amazon)

Jean Onimus : Ce livre prend sa source dans un besoin de faire revivre en quelque sorte un père extraordinaire. Il a laissé tant de traces, sa présence a été si forte qu’elle m’engloutissait parfois, me faisant perdre mon chemin et me laissant muet, incapable d’exprimer des interrogations qui s’éparpillaient dans une grande confusion. Ces traces il fallait que je les retrouve dans ses livres, dans ses lettres, dans les mots que je pouvais saisir parfois lors de nos échanges, dans sa présence même au sein de la famille ; il fallait que je les travaille pour essayer de les porter plus loin encore dans ce qu’elles disaient. Elles devenaient une source trop lourde de pensées pour les laisser se perdre, il me fallait les faire revivre et tenter ainsi de garder un peu de leur mémoire. Je ressentais trop ce besoin de continuer la pensée exprimée dans ces traces, sans doute par respect de l’homme, mon père, mais aussi pour approfondir ma propre pensée dont il est à l’origine. (Editions Saint-Léger Editions)