Larche printemps 2004
Cette année le séjour à Larche s'est passé en mars. Les participants étaient Jean Sanouillet, Bernard Bourrel et Jean-Pierre Onimus. L'année 2004 est une année somptueuse en neige dans les Alpes du Sud et le chalet du Boisset est bien recouvert. On a encore un tas de neige de 2 métres sur la terrasse et donc du bon travail en perspective.
En fait le chalet avait commencé à être dégagé par Henri qui était monté mi-février. J'y suis allé tout seul fin février pour rejoindre le groupe de François au refuge Lombard. Cette partie fait l'objet d'un récit à part (cliquer pour y accéder).
Le train arrive à Gap avec 20' de retard (il n'y avait qu'une locomotive pour monter le col) et on retrouve, Jean et moi, Bernard qui nous attend. Un petit coup au coeur en retrouvant la petite voiture dénommée Chaussette que j'avais laissé là il y a trois semaines. Après quelques courses locales (boucherie et boulangerie) et après avoir rebranché la batterie, Chaussette démarre au quart de tour. Brave Chaussette !.
Il y a encore beaucoup de neige à Larche, même si les téléskis ne fonctionnent plus. Aussi nous décidons de laisser la voiture à l'entrée du vallon de l'Oronaye, juste avant le col de Larche. Comme cela on peut rejoindre le chalet en descente, plutôt que de monter par la piste de ski de fond qui suit la route du Lauzanier. On arrive à la nuit, mais cela n'empêche pas Bernard de préparer un bon repas de polenta avec des lardons, arrosé d'un petit Côte du Rhone également sélectionné par Bernard. Le séjour est prévu sur 4 jours et le beau temps va nous permettre de profiter complétement de ces 4 jours. Le lever se fait en général vers 5h ou 5h30 du matin, selon la course. Il faut redescendre tôt si on veut profiter de la neige de printemps. Le retour au chalet en début d'après-midi et le déjeuner sur la terrasse au soleil sont des instants de pure jouissance.
On verra en détail ces 4 belles courses (cliquer pour y accéder) :
Le dernier jour on verra Coco sortir de dessous la terrasse. C'est un loir qui habite là et qui sort juste d'hibernation. Il est tellement faible qu'il se laisse caresser. On lui donne un peu de biscuit d'apéritif, puis du pain et enfin du jambon, au fur et à mesure de l'avancement de notre repas. Il mange tout. Je pense qu'il aura repris suffisamment de forces pour attendre la fonte de la neige et trouver d'autres nourritures.
Le quatrième jour, après la descente de la Tête de Parassac (excellente, avec neige de printemps), Bernard et Jean vont partir pour Gap avec l'objectif pour Jean d'attraper le train de 16h (correspondance avec TGV à Valence). Je reste donc seul pour ranger le chalet et le mettre au propre. L'après-midi est très calme et propice à la méditation.
Le lendemain, je ne me presse pas et je me lève vers 7h (au lieu des 5h habituels). Il fait un temps magnifique, mais avec -12°. Du coup je rallume le poêle pour une petite flambée. mais le soleil se lève à 7h30 et commence vite à réchauffer l'atmosphère. La remontée vers le vallon de l'Oronaye est magnifique avec cette vue sur le vallon du Lauzanier au petit matin. Chaussette est toujours là, assez salie par la boue projetée par les camions qui passent le col de Larche. Elle démarre très bien, malgré le froid vif (de toute façon, elle était bien placée dans la pente, en cas d'ennui).
Le voyage de retour vers Valbonne par Digne et la route napoléon est tranquille. Conduire sur une route de montagne pas trop encombrée reste toujours un plaisir et cette route est particulièrement agréable. Pique nique au-dessus de Castellane, au col des Léques (un déjeuner dans un restaurant de Digne ne semblait pas être bien en accord avec cette fin de séjour...!).