Bec de Lièvre

 

 

C'est le premier jour que nous partons pour une traversée du Bec de Lièvre (1000m de dénivelé depuis le Boisset). Il faut d'abord rejoindre le départ du vallon de l'Orrenaye, partiellement par la piste de ski de fond, puis directement vers le Pontet. De là, on remonte de vallon de l'Orrenaye jusqu'au col très rond de L'Orrenaye. Lever à 5h30 du matin. On se méfie de la chaleur et il ne faut pas descendre trop tard. Que ne ferait-on pas pour avoir cette neige de printemps révée...!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'avais déjà fait ce circuit en été et il m'avait semblé intéressant de le faire à ski. Effectivement la remontée du petit vallon, qui part du col de l'Orrenaye direction sud vers le Bec de Lièvre est raide avec une corniche en haut mais il y a un passage sur la droite.

On arrive ainsi au Bec de Lièvre, avec une belle vue sur le Queyras, vers le Brec de Chambeyron et sur le vallon du Lauzanier.

 

Départ du chalet, vers le vallon de l'Orrenaye

 

 

 

 

Au col de l'Orrenaye

 

 

 

 

 

Au sommet du Bec de Lièvre

 

 

 

 

 

 

 

Pour la descente, mon idée était de la faire par le coté est (vallon des Fonzesses) et arriver directement sur l'entrée du vallon de l'Orrenaye. Mais Bernard a une autre idée. Du col des Auriesses, on voit un joli petit vallon qui part à droite, coté ouest. Comme il y une foule de gens qui montent par le vallon des Fonzesses, un accord est vite trouvé et en fait la descente sera une des meilleures du séjour, avec une neige de printemps parfaite.

Après cette jolie descente dans le petit vallon de Bernard, un grand biais nous permet de rejoindre le Pontet et la descente vers le Boisset.

On arrive au chalet vers 14h et on sert immédiatement le pastis sur la terrasse. Même Bernard s'y met, aidé il faut dire, par des biscuits d'apéritifs judicieusement apportés par Jean-Pierre lors du précédent séjour.

 

 

 

 

Le pique nique sur la terrasse reste un moment privilégié. Il est d'ailleurs agrémenté d'une bonne soupe et d'un petit vin de bordeaux qui a vieilli dans la cave du chalet.

L'après-midi sera consacré à déblayer la neige sur la terrasse. Cela nous permettra de mieux gérer la sieste au soleil, dans les transats.

C'est plus tard que Coco, le loir, viendra participer au repas. Il habite sous la terrasse et le printemps qui arrive l'incite à sortir de son hibernation.