Tête de l'Enchastraye par le Lauzanier

 

On n'avait pas réussi l'Enchastraye par le vallon de Pouriac. Il fallait y retourner et on a choisi de la faire par le vallon du Lauzanier. Je connaissais la montée en été par le petit lac de l'Enchastraye si sauvage et j'imaginais la course à skis sur ces belles pentes.

Cette fois-ci, le départ fut planifié très tôt afin de ne pas être pris par le temps dans la descente. Nous partîmes donc à l'aube naissante du Boisset et en entrant dans le vallon du Lauzanier, le soleil commençait juste à caresser le sommet de l'Enchastraye.

En été on monte par la bergerie du Prayer et les grandes dalles de pierre au-dessus, mais à skis on va au fond du vallon pour grimper sur la croupe qui mène directement au lac de l'Enchatraye. C'est une montée raide et longue. Le soleil nous rejoint vers le milieu pour nous réchauffer un peu. Ce qui est étonnant c'est de passer la dernière crête et de trouver derrière un grand plat et le lac. On n'imagine pas arriver à un tel replat, bien sympathique qui permet de se remettre de la dernière pente où il faut se battre, couteaux sortis, pour chaque conversion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour terminer un bon pastis sur la terrasse du Boisset. C'est à ce moment que Bernard a vu arriver Coco, le loir. Celui-ci se régala de biscuits d'apéritif (au grand dam de Bernard, qui les appréciait beaucoup) et ensuite de morceaux de jambon. Je crois que nous lui avons fourni la nourriture qu'il lui fallait pour se refaire une santé après une longue hibernation.

 

 

Du lac on voit toute la pente sommitale pour arriver au Pas de l'Enchastraye. Le sommet se fait à pieds sans problème.

Jean, un peu fatigué, va s'arréter au Pas. Il n'est pas question que Bernard s'arréte (ce serait incongru pour un gapençais..!) et il continue à pieds sans même prendre le temps d'enlever ses peaux. Je décide de prendre le temps de préparer les skis pour la descente et ensuite je le lance aussi sur l'aréte. Je retrouve Bernard au sommet. Magnifique vue, sans un nuage et avec un ciel bien transparent.

La descente, avec une neige un peu dure en haut et bien douce en bas, fut splendide.

Une balade un peu longue (1300m depuis le Boisset, plus le plat du lauzanier), mais tellement belle.