Autour de Larches
9
au 13 mars 2002
La neige est finalement arrivée et nous programmons ce séjour ski du 9 au 14 mars. En effet une contrainte professionnelle oblige Jean-Pierre à rentrer pour le 15 mars. La météo est très bonne dans les prochains jours et la neige est tombée. Toutes les conditions de succès sont donc réunies.
Nous serons deux seulement, Michel et Jean-Pierre (auteur du texte et animateur du site). Michel disposant à Lyon d'une magnifique Xantia, nous choisissons ce mode de locomotion à partir de Lyon. Je le rejoins samedi à l'aube par le TGV (gare Perrache, sortie Sud, comme à l'habitude). Le trajet par le col Bayard et le lac de Serre-Ponçon est sympa, avec un bouchon à Vizille (c'est samedi) et un arrêt à La Mure pour acheter des provisions.
Le chemin pour aller au Boisset est bien sûr enneigé et il faut chausser devant le camping, après Larches. Les sacs sont lourds, parce-que nous n'avons pris aucune précaution et avons des kilos de nourriture. Heureusement il y a seulement 30 minutes de chemin pas trop raide.
Le Boisset sous la neige est délicieux. On déchausse devant la porte.
Du lac, on a une magnifique combe qui nous amène au sommet.
La descente du sommet sera sublime dans un neige poudreuse parfaite. Il faut dire que la face est bien orientée au Nord et la petite combe qui conduit au lac Froid permet d'éviter la piste tracée sur la descente normale (coté Ouest).
Ensuite ce sera plus délicat, la neige ne permettant pas des virages faciles. Dans forêt, il faudra déchausser sur une partie du chemin.
Le retour au Boisset nécessite une petite remontée, mais après on profite d'une bonne douche avec un feu qui ronfle.
La tête de Panestrel, je l'avais fait à pieds. Le sommet est magnifique, tout proche de la Font de Sancte. Mais c'est le vallon des Houerts qui débute par un petit chemin qui monte dans la forêt, à partir de la route de Maljasset (départ au lieu dît La Blachière, 1 724m) et qui s'ouvre après cette première montée, vers 2 000m, qui m'avait attiré pour le ski. Il faut aller jusqu'au fond de ce vallon et c'est vraiment au fond, à l'aplomb du col des Houerts que l'on trouve sur la droite la Conque de Panestrel. Cette conque vous amène sur la crête Sud-Est, juste en-dessous du sommet. Le sommet se fait après par une petite escalade.
Il faut partir tôt le matin du chalet et commencer par une descente dans la nuit sur la piste de ski de fond, laquelle est bien gelée. Pas de problème de glisse... Ensuite un petit trajet en voiture pour descendre la vallée de Larches et remonter la vallée de Maljasset.
Il faut bien repérer le départ du chemin sur la route (lieu dît La Blachière, 1 724m). Ensuite charger les skis sur le sac et entamer dans l'aube naissante la montée raide du seuil qui mène au vallon des Houerts.
L'entrée du vallon des Houerts, après le portage dans la forêt est superbe. L'arrêt pour un "sacrifice à la nature" derrière le rocher est un souvenir.
Le vallon est long. Ce n'est que vers la fin qu'on aperçoit enfin le col des Houerts. Et sur la droite commence le vallon de la Conche de Panestrel.
Le vallon des Houerts nous aura achevé. Aussi après être entrés dans la Conche de Panestrel, nous inflechissons notre trace et nous dirigeons vers le col des Houerts.
Il est temps de descendre. Il fait chaud et la neige commence à s'amollir. Si on veut préserver une descente agréable, il ne faut pas tarder.
La descente sera effectivement excellente. La neige de printemps à point. Juste ce qu'il faut pour tourner autour des rochers qui affleurent. Uniquement la fin pour rejoindre le forêt est pénible avec une neige qui tend vers la soupe.
C'est dans cette fin pénible que Michel s'est juré de changer ses skis pour la ballade suivante. Et effectivement pour la Pointe de Méan Martin et la Sanaa, on verra Michel avec des super HAGAN. Tout comme les miens, qui datent aussi de cette année.