Etape n°6
Retour au barrage d'Aussois par sentier en
balcon
ou
descente directe à Termignon
On retrouve les Printz au petit-déjeuner, déjà prêts à partir. Geneviève a décidé de faire l’étape avec les autres (7 à 8 heures de marche ) pour rejoindre les voitures au barrage d’Aussois.
Je descendrai donc seule à Termignon. Je pars avec Jean-Pierre, Bernard et Claude et nous nous quittons au croisement des chemins ; c’est un peu triste mais je n’ai guère envie de faire la dernière étape alors que la descente dans la forêt paraît très attrayante…En effet, cette descente, en solitaire, me plaît beaucoup : plus de contraintes, de but à atteindre, je flâne, je m’arrête, je fais ce que je veux…
J’arrive au village vers 11 heures, je cherche une chambre d’hôtel, j’achète un pique-nique et je remonte dans la forêt pour déjeuner. Les autos grondent sur la grand-route, c’est l’effet le plus dégrisant du retour dans la vallée !
Vers deux heures, je redescends au village pour attendre les autres qui arriveront une heure plus tard : ils ont eu des problèmes pour leur traversée : à cause d’un sentier mal tracé qu’ils ont perdu ; ils se sont retrouvés « paumés » dans une mauvaise caillasse qui descendait avec eux !
Les Printz se sont tout à fait trompés et sont finalement redescendus aussi dans la vallée, au village qui se trouve en aval de Termignon . De là, ils se sont fait conduire en auto jusqu’à Aussois, puis ont rejoint les voitures à pied par un sentier dans la forêt. Ils sont finalement arrivés en même temps que le reste du groupe au terme de la randonnée.
Nous passons la fin de l’après-midi à nous laver !…Le soir, nous prenons un dernier repas en commun dans un petit restaurant du village…Puis Bernard nous quitte car il doit prendre le train à Modane.
Nous dormons bien à Termignon et le samedi matin, nous prenons notre petit-déjeuner au soleil, en léchant tous les fonds de pots de confiture « fait maison » ! La compagnie, alors, va se scinder définitivement, les uns rentrant directement à Paris (avec arrêt gastronomique à Montmélian ), et nous, les Onimus, faisant le crochet par La Frette.
L’atmosphère, dans le groupe, n’est pas tout à fait redevenue ce qu’elle était au début. Chacun tirera les leçons de l’expérience mais je crois que personne ne regrettera de l’avoir tentée car l’effort demandé, l’obligation de négliger le malaise ou même parfois la souffrance, est un excellent test pour la connaissance de soi, de même que la nécessité de se frotter aux autres dans la vie de groupe . Il était, par ailleurs, trop présomptueux de vouloir faire cette randonnée sans aucun entraînement : pour Bernard et Jean-Pierre, habitués à la montagne, ce fut facile, pour les autres garçons, parfois pénible mais pour les filles, ce fut bien rude !